mardi 12 juin 2018

Un poème, ça fait longtemps...




Quand le coq annonce et répète
le titre aigu du jour
la cloche compte
posément
tranquillement
les heures déjà fondues



Son des cigales dans le vallon
exagéréexagéréexagéré
jusqu’à la plage
Les galets s’enroulent et jouent dans les remous
la partition de leurs couleurs mouillées



Une chaise en bois près de la porte bleue
Un basilic un géranium
La vie se repose en regardant la mer
Une vague palpite là où s’est arrêté le temps



Poing lancé par l’innocence de l’aube
Entre l’ombre et la clarté
la lutte a commencé
Elles rampent en silence se distordent
inextricables entremêlées
un corps à corps millimétrique

Les chardons attendent
et les bougainvillées


Quand sourit le crépuscule
on ne sait pas qui a gagné

Demain recommencera le combat


Extraits de Chaque jour est une page
http://www.roselynesibille.com/ 

Photos: Françoise, Lulena







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