lundi 18 septembre 2017

Un silence d'or

C'est un pays éternel où la neige n'existe pas, ni la pluie. Même le vent ne passe pas.
 

Quelques étoiles brillent dans une nuit froide et claire. Mais c'est le silence qui gouverne. 
Un silence d'or où les échos n'ont pas de place.
 

Un mur blanc est dressé autour, quelques gardiens veillent à la frontière.
 

Tout le monde a un passeport, tout le monde est invité. Le chemin n'est pas très connu, pourtant le premier pas s'ouvre dans le coeur et le dernier dans le vide.

 


La nature se glisse sous la porte, silencieuse comme un coucher de soleil,
 

aussi bruyante que la pleine lune au mois de mai.
 

Elle entre dans ton sang, lèche tes blessures, et t'enseigne ses leçons éternelles:
 

l'herbe qui pousse, le sol couvert de neige, et l'orage qui gronde à l'est.
 

Tu restes là, nue, soutenue par un souffle de tendresse.





Mary Newcomer


jeudi 14 septembre 2017

Et encore encore un peu...au fond de la mer



Au fond de la mer il y a de blanches 

frayeurs,
 
Où les plantes sont des animaux
 
Et les animaux des fleurs.

Sophia de Mello «  Au fond de la mer ».




Photo: Pierre







dimanche 10 septembre 2017

Ce matin, l'automne...

Ce matin, l'automne s'incline sur la ville. Une inconstance se balance entre cieux obscurcis et lueurs d'été. Doux et candide, Septembre effleure nos fronts, alors que les plages et les remblais se vident. On se cramponne aux ardeurs de juillet, on se souvient de la blondeur du soir, des vocalises en terrasse, des crépuscules rosies, du sable et des étoiles. Tandis que s'abrègent les jours, nos corps se revigorent au moindre rai de lumière. C'est une secousse en fleur, en bouton pour l'heure ! Une dédicace de saison, en halos et grelots. Sur la pointe des pieds, l'igné se retire. 
Les oiseaux se recueillent. L'automne sourde avec bonté... 



Texte: Nathalie C.
Photo: Lulena

mardi 5 septembre 2017

Encore un peu...



Le soleil s’était enfin couché. Le ciel et la mer se confondaient. 

Les vagues déferlantes étalaient sur la rive leurs larges éventails, faisaient pénétrer de blanches ombres dans les profondeurs sonores des cavernes, puis reculaient en chantant sur le gravier.






V. Woolf Les Vagues Photo Lulena

La fin d'un blog

     Impermanence et changement...    pas facile parfois... la fin de ce blog depuis avril 2012, pour moi, un espace de liberté, un espace d...