dimanche 24 mars 2013

Bouddha de pierre...


2 commentaires:

  1. Oui, tout est changement, rien ne dure, tout s'efface et tout se transforme.
    Mais quelle merveille de trouver au hasard de promenades ou de fouilles des traces enfouies depuis près de 2000 ans.
    Je me souviens, en 2001, d'une exposition parisienne, fruit du travail d'archéologues français et chinois, présentant des vestiges du bouddhisme dans les sables du désert du Taklamakan.
    Je restais éperdue de reconnaissance devant les fragments très dégradés de têtes de Bouddhas, les yeux mi-clos, ainsi que devant ceux de bouddhas assis entourés de l'habituelle mandorle à pétales de lotus. Un autre montrait des mains blanches croisées sur le giron en méditation.
    Ainsi se révélait à mes yeux embués d'émotion, extraits des sables, les plus anciens sanctuaires bouddhiques du Xinjiang, datés de la 1ère moitié du IIIe siècle, construits en ossature de bois avec hourdis de roseaux et enduits d'argile.
    Si lointains, si fragiles, si proches, si vivant tel le signe léger des Anciens.

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