mercredi 18 décembre 2013

Sur mes yeux, la lune...

Sur mes yeux, la lune vient se poser…


Montagnes profondes aux couleurs éclatantes des érables rouges, brume vaporeuse des cerisiers en fleurs aux creux des ravins, pureté parfaite du champ recouvert de neige…qui mieux que le Zen a su chanter les beautés de la nature ? Qui a su mieux nous rappeler à la fois l’infini de l’instant et la brièveté de notre vie: un pétale, une ombre, une goutte de rosée…





Beauté qui fait naître à la fois la mélancolie devant le caractère éphémère de toute chose et apaisement du cœur lié à l’acceptation profonde de cette vie.



« Assis, à une heure avancée de la nuit, le sommeil n’est pas encore venu.

Je sais qu’en vérité l’étude de la Voie doit avoir lieu dans les montagnes.

A mes oreilles parvient le son du torrent,

Sur mes yeux, la lune vient se poser… »

Dogen





photo Lulena

3 commentaires:

  1. Le zen…aussi léger qu'il peut être rigoureux…
    aussi tendre qu'il peut être cruel…
    libre et austère à la fois…
    sagesse ou folie ?
    que serait-il sans l'infinie compassion du Dharma ?

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    1. le zen n'est ni tendre, ni cruel..." c'est votre esprit qui bouge"...

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  2. Il m'a toujours semblé qu'il y avait une différence entre "le zen" et "le bouddhisme zen"…
    Le premier serait culturel, le second serait religieux_ou philosophique, tout dépend comment on perçoit la transcendance…
    C'est ainsi que pour mon esprit turbulent le pétale de cerisier est tendresse, cruel le sabre du samouraï, infiniment compatissante la Voie de l'Eveil.

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