vendredi 8 mars 2013

11 mars 2011










































Japon, 11 mars 2011.


Sommes-nous loin?

Sommes-nous près?

Qu'est-ce que c'est qu'une date?

Un lieu?
 
Un moment?

Y a-t-il un avant et un après de ce moment?

Qu'est-ce que l'absence?

Où est notre mémoire?

Dans la molécule d'eau de mer? dans une herbe broyée? dans un caillou radio-actif? 

Dans une maison fracassée, ou volant dans le panache de fumée blanche, 
ou bien glissant dans" le froid de l'aube " ?

Où sommes-nous?



2 commentaires:

  1.  « Dans le Shinto, aucune espèce n'est supérieure à une autre. Toutes les choses, tous les êtres sont égaux parce que la nature contient une dimension sacrée qui mérite notre déférence et respect. Nous devrions tous posséder l’intuition, et comprendre que nous sommes une humble partie de ce délicat tissu de relations que l’on appelle la vie, et au grand jamais, son exploiteur, ni son destructeur. Une chose est sûre : dans la zone rouge de Fukushima, les âmes des animaux morts hanteront ces terres maudites pour longtemps. »
    Naoto Matsumura.

    Le journaliste Antonio Pagnotta qui a rencontré "Le dernier homme de Fukushima" (titre de son livre témoignage) ajoute :

    "Cet agriculteur japonais, Naoto Matsumura, n'a pas voulu s'arracher à sa terre, ainsi que Tepco le lui ordonnait. Pour garder son honneur et son humanité. Il n'est ni un kamikaze de l'anti-nucléaire, ni un éco-warrior. Lui qui a même, un temps, travaillé à la construction des centrales sur le site Daii Ichi et Daii Ni, n'agit qu'animé par sa conscience. Et si, en mars 2011, il a refusé de quitter la zone interdite après l'accident nucléaire, s'il a accepté de vivre sans eau ni électricité sur une terre condamnée, s'il a tenu à continuer à nourrir les animaux, il fit ce choix pour l’humanité. Dans la plus grande tradition japonaise".

    (réf. Blog Médiapart_Sophie Dufau_10/03/2013) 

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