«
Début de mi-hiver à Tiantong:
Le
vieux prunier tout courbé et noueux
soudain
ouvre une fleur, deux fleurs,
trois,
quatre, cinq fleurs, d'innombrables fleurs,
pures, sans
fierté de leur pureté
parfumées,
sans fierté de
leur parfum;
s'étendant,
devenant le printemps,
soufflant
sur les herbes et les arbres,
dénudant
le crâne du veux moine à la robe faite de mille morceaux
de tissu.
Tourbillonnant, se changeant en vent, en pluie sauvage,
tombant
-neige -
sur
toute la terre.
Le vieux prunier sans limites:
Le vieux prunier sans limites:
un
froid sévère gratte les narines. »
Maître Dogen Shobogenzo
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