Bye bye l'été...
jeudi 29 septembre 2016
jeudi 22 septembre 2016
L'automne des "dragonfly"
TOMBO 蜻蛉
la libellule -
la libellule
n'arrive pas à se poser
sur ce brin d'herbe...
Bassho
Au Japon, la libellule est le symbole de l'automne - et celui du samouraï...
La libellule est rouge, elle se pare des couleurs de l'automne, et les enfants courent pour l'attraper, et la mettre dans un panier d'osier...
un piment rouge,
deux paires d'ailes et regardez!
elle s'élance, la libellule!
Bassho
le début de l'automne
décidé par
la libellule rouge
Aki no ki no
Aka tombo ni
Sadamarinu.
Shirao
teinte
aux couleurs de l'automne
o la libellule rouge
Onoga mi ni
Aki wo somenuku
Tombo kana!
Aki wo somenuku
Tombo kana!
Issa
la libellule-
les montagnes lointaines
se reflètent
dans ses yeux
Issa
Enfin, presque toutes- rouges- sauf celle qu'aperçoit Issa:
embarrassée,
la libellule rouge
pas encore rouge
se cache dans les buissons...
Issa
Mais nos demoiselles d'automne ne sont pas rouges
La
libellule appartient à la famille des Odonates. Cependant, le mot «
libellule » vient du latin « libra », qui signifie « Balance » et ceci
parce que dans son vol, la libellule tient ses ailes bien à
l’horizontal.
Pour d’autres, le mot « libellule » dériverait du latin «
libella » désignant l’instrument qui sert à faire le niveau. Dans les
deux cas, il s’agit d’instrument de mesure et d’équilibre, ce que
représente la balance
http://amidesroses.eklablog.com/les-libellules-c18600248
( Pour faire ces photos) "Je suis restée près d'une mare, immobile, pendant un long moment, guettant leurs moindres gestes, vols, décollages, atterrissages... C'est la première fois, que je les rencontrais vraiment. .." Nathalie Calmé
Les libellules
Sur l’onde calme et lisse dansent les libellules
Et leur ballet léger, élégant et gracile
Rythme le vent qui glisse sur les bulles…
Fluidité des petites pattes habiles
Fils de lumière lus comme une élégie
A la lune qui luit dans son lointain hâlo
L’air allie les effluves lentes des ancolies
Au lilas blanc qui brille au bord de l’eau
Soudain la brise lève, et le caprice du vent
Qui souffle en risées, balaie ces ballerines
Fragiles, et les fines aiguilles d’argent
Se fondent dans les lueurs purpurines
L’étang se ride, la nuit calme répond en écho…
Et leur ballet léger, élégant et gracile
Rythme le vent qui glisse sur les bulles…
Fluidité des petites pattes habiles
Fils de lumière lus comme une élégie
A la lune qui luit dans son lointain hâlo
L’air allie les effluves lentes des ancolies
Au lilas blanc qui brille au bord de l’eau
Soudain la brise lève, et le caprice du vent
Qui souffle en risées, balaie ces ballerines
Fragiles, et les fines aiguilles d’argent
Se fondent dans les lueurs purpurines
L’étang se ride, la nuit calme répond en écho…
Didier Méral
http://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/didier_meral/les_libellules.html
Et elle c' était quoi? Une libellule, je dirais. Toute d' envol et de transparence, se faufilant, gracieuse, entre les deux royaumes de la terre et du ciel, indemne, libre.
Autoportrait au radiateur(2000) Christian Bobin
http://dicocitations.lemonde.fr/citation.php
Autoportrait au radiateur(2000) Christian Bobin
http://dicocitations.lemonde.fr/citation.php
ah oui pour finir, pas une libellule...un moustique! mais quel haïku!
Merci à Nathalie C. pour ses superbes photos de libellules...
Sites de haikus en anglais:
http://allpoetry.com/The-dragonfly
http://www.mamalisa.com/blog/autumn-the-red-dragonfly-in-japanese-haiku-poems/
https://thedragonflywoman.com/2012/01/30/dragonfly-haiku/
Photos:
haikuproject.wordpress.com
dragonfly.haibunga
jamiemillerdragonfly.weebly.com_japanese-art.
otemgear.zibbet.com_japanese-haiku-dragonfly-cap-sleeve-top
redleopard.com
dimanche 18 septembre 2016
mardi 13 septembre 2016
samedi 3 septembre 2016
Traces d'Encre
Je rends grâce aux eaux profondes
Je rends grâce aux souffles de l'air
Je rends grâce aux feux qui réchauffent
Je rends grâce à la terre qui verdit
Je rends grâce à qui s'incline devant l'autre
Je rends grâce à tout ce qui me fut donné
Je rends grâce au moi enfin aboli
Carolyn Carlson Traces d'Encre
ed.Actes Sud
mercredi 31 août 2016
Mais pourquoi enfin...?
Mais
pourquoi
enfin
vous
n’aimez
pas
la poésie?
« A quoi bon la poésie? …la poésie me semble là justement pour faire voir au regard usé, désabusé, que le monde n’a jamais cessé d’être étrange, lointain, désirable… (…)
Je marche à la rencontre d’un matin d’été avant que la chaleur ne devienne lourde et la lumière aveuglante, et je le vois scintiller dans les verdures, comme si le vent du nord était un fleuve rendu visible par ces milliers de feuilles fraîches, courant toujours dans le même sens, vers la mer (…)
- et voilà ce que je n’ai jamais réussi à dire encore,
ces matinées brillantes, fraîches et vives dans le berceau des montagnes, ces jardins bruissant au pied des rochers, cet air animé comme de l’eau où l’on rentre comme dans le poudroiement d’une fontaine, d’une cascade, ce moment qui dure peu au commencement d’un grand jour d’été.
Et si l’on parvenait à le dire ( et ici je suis bien loin du compte) n’y aurait-il pas quelqu’un pour en éprouver un peu de contentement, et qui se retrouverait grâce à quelques paroles fraîches en état de désir, rien que pour avoir redécouvert confusément ce don léger du jour? »
Jacottet Tout n’est pas dit. Ed. Le temps qu’il fait.
Alors,
regardez le monde
avec vos yeux de chair, qui voient la beauté,
avec vos yeux de poète qui voient le don,
avec vos yeux de Bouddha qui voient l’unité…
Lulena
Photos Lulena
vendredi 26 août 2016
Méditation 1
Autour de la salle de méditation
les fleurs,
la fraîcheur de l'air,
l'obscurité encore.
Les cloches glacées
aux voix sombres et profondes
éveillent l'univers.
Silence des carillons dorés,
immobilité des bannières.
Les hymnes de joie
nous emmènent au-delà du monde.
Les robes noires se réjouissent
Les robes noires se réjouissent
en se décrassant des illusions.
Le sutra de Lankavatara récité,
un moment de pause;
les tuiles du toit du monastère
silencieusement illuminées.
Long Lian
Images: goabroadfund, pexels.
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