Pékin ne veut plus de nos poubelles...Consternation en Europe! Mais ça va quand même car nous allons les envoyer dans d'autres pays d'Asie du Sud-est, là où peu de règlements sont appliqués! On respire ( enfin...façon de parler!)
Mais, dites-vous, moi j'ai bonne conscience parce que je recycle...Je ne veux pas vous démoraliser, ni vous culpabiliser mais...
Mais, dites-vous, moi j'ai bonne conscience parce que je recycle...Je ne veux pas vous démoraliser, ni vous culpabiliser mais...
Déchets plastiques : le recyclage n’est pas la solution
Il n’existe qu’une seule et unique solution : remettre à plat le cycle complet des matériaux plastiques dans un contexte plus général de bioéconomie circulaire, où le devenir des déchets sera un élément clé de nos choix de consommation.
Et coordonner nos efforts à l’échelle internationale, car les petites particules de déchets ne respectent pas les frontières !
https://reporterre.net/Dechets-plastiques-le-recyclage-n-est-pas-la-solution
Pour ne plus être la première destination mondiale du recyclage, Pékin a banni début 2018 l’importation de plastiques et de plusieurs autres catégories de déchets qu’elle recyclait jusqu’alors.Les déchets plastiques des pays développés ont commencé à être redirigés massivement vers plusieurs pays d’Asie du Sud-Est où des industriels chinois du recyclage ont transféré leurs activités. Cela a « créé un choc sur toute la planète ».
En Asie du Sud-Est, la Malaisie a été la plus affectée. Le pays, qui compte une importante minorité chinoise, est devenu une destination de choix pour les industriels cherchant à déménager leur activité de Chine.
Résultat, les importations de
plastique du pays ont triplé depuis 2016 pour atteindre 870.000
tonnes l’an dernier, selon des données officielles.
Dans la petite ville de Jenjarom, près de Kuala
Lumpur, les usines de retraitement de plastique ont poussé comme des
champignons, et se sont mises à émettre des fumées toxiques.Des montagnes de plastique parsèment le paysage.
On y trouve toutes sortes de déchets, emballages alimentaires,
bidons de lessives ou sacs en plastique venant de France,
d’Allemagne, voire des Etats-Unis ou du Brésil.
Très rapidement, les habitants se sont plaints de
l’odeur venant du recyclage des déchets plastiques mais aussi,
pensent les défenseurs de l’environnement, de l’incinération
des types de plastiques qui ne peuvent pas être recyclés.
« Les gens ont été pris à la gorge
par des fumées toxiques. Il y en avait beaucoup qui toussaient sans
cesse », explique à l’AFP Pua Lay Peng, un habitant de
47 ans. « Je ne pouvais plus dormir, ni me reposer, je me
sentais toujours fatigué ».
Avec d’autres habitants il a enquêté et
mi-2018 avait déjà trouvé une quarantaine d’usines, dont
beaucoup sans permis. Après de nombreuses plaintes sans réponse,
les autorités ont finalement agi. Des usines ont fermé et les
permis d’importation de plastique ont été gelés temporairement.
En septembre, 33 usines avaient fermé à Jenjarom
et la qualité de l’air s’est améliorée même si les
amoncellements de plastique sont restés.
Les défenseurs de
l’environnement pensent que les opérations de recyclage ont été
déplacées ailleurs.
Pour les pays occidentaux, qui se reposaient sur
la Chine, chercher de nouvelles destinations capables de retraiter
leur trop-plein de déchets est aussi un casse-tête. Alors que les
industriels du recyclage estiment souvent que les coûts sont trop
élevés pour retraiter les déchets dans leur pays d’origine,
certains ont eu recours aux décharges ou aux incinérateurs faute de
mieux.
D’autres pourtant ont su s’adapter. La ville
d’Adelaide, dans le sud de l’Australie, qui expédiait
l’essentiel de ses déchets en Chine retraite désormais sur place
80% de ses détritus, la plupart des déchets restants étant envoyés
en Inde.
« En aidant les acteurs locaux, nous
avons été capables de retrouver des prix similaires à ceux d’avant
l’interdiction chinoise », souligne Adam Faulkner,
responsable de l’organisme qui gère les déchets du Nord
d’Adelaide.
Si la Malaisie, la Thaïlande et le Vietnam,
premiers pays visés par les industriels, ont pris des mesures pour
limiter les importations de plastique, les flux ont été redirigés
vers d’autres pays moins régulés comme l’Indonésie et la
Turquie, selon le rapport de Greenpeace.
Mais alors que 9% seulement du plastique produit
est recyclé, la seule solution à long terme est de fabriquer et de
consommer moins de plastique, plaide l’organisation de défense de
l’environnement. « Les circuits de recyclage n’arrivent
pas à rattraper la production de plastique », souligne
Kate Lin, chargée des campagnes de l’organisation.
Quelques titres:
Aux Etats-Unis, des centaines de villes, croulant sous leurs déchets, ne recyclent plus
Depuis
que la Chine a décidé de cesser d’importer des déchets en plastique,
papier et métal, les Etats-Unis sont confrontés à un grave problème de
gestion de leurs détritus.
http://www.lefigaro.fr/sciences/meme-dans-les-pyrenees-il-pleut-des-particules-de-plastique-20190423
Des barrières géantes pour empêcher les déchets en plastique d’atteindre les océans
Il s’agit d’une véritable course contre la montre. Chaque année, plus de huit millions de tonnes de plastique se retrouvent dans la mer, se décomposent et sont confondues avec de la nourriture, une menace croissante pour la faune marine.
Presque tous les albatros du Pacifique ont maintenant des fragments de plastique dans l’estomac, responsables de la mort de plus d’un million d’oiseaux marins chaque année selon le Programme des Nations unies pour l’Environnement.
Peu de gens savent que près de 90 % du plastique qui se retrouve dans l’océan y a été transporté par l’un des 10 fleuves les plus pollués au monde: le Yangtsé, le Nil, le Gange, l’Indus, le fleuve Jaune, le Hai he (fleuve blanc, à Tianjin en Chine), la Rivière des Perles, le fleuve Amour, le fleuve Niger et le Mékong.
Une expérimentation pilote sera réalisée ce mois-ci en Italie, sur le
fleuve Lamone, tandis que des négociations avec la municipalité de
Jakarta pour tester le système sur le Ciliwung sont bien avancées. «La
montagne de déchets qui finit dans le Ciliwung, puis dans la mer,
s’accumulant sur les îles en face du golfe de Jakarta, ruine les plages,
dessert le tourisme et nuit gravement aux communautés locales», note
Fabio Dalmonte, «sans parler des dommages environnementaux tels que le
déclin de la population de poissons en mer et dans les rivières.».
http://www.lefigaro.fr/sciences/des-barrieres-geantes-pour-empecher-les-dechets-en-plastique-d-atteindre-les-oceans-20190416
Samuel Bollendorff
8 millions de tonnes de plastique déversés dans l'océan chaque année
C'est l'équivalent d'un camion d'ordures plastiques déversées chaque minute, selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Et cette quantité pourrait doubler d'ici 2030, si on en croit les prévisions de WWF, "menaçant la vie marine et notre propre santé", s'inquiète la présidente de l'ONG.Plus:
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