lundi 26 août 2019

Les forêts sont nos poumons...Thich Nath Hanh







 Il n'y a aucun composant de l'univers qui ne nous concerne pas intimement, depuis le petit caillou reposant au fond de l'océan jusqu'au mouvement des galaxies à des millions d'années -lumière de nous.(...)

Quand nous pensons à un flocon de poussière, notre pensée ne peut pas s'écarter de l'idée d'unité: "une fleur", "une personne", comme si nous voyions une ligne tracée entre "un" et "beaucoup". 

Mais lorsque nous réalisons vraiment la nature interdépendante du flocon de poussière, de la fleur ou de l'être humain, nous voyons que l'unité ne peut exister sans la diversité. 




Unité et diversité ne peuvent être séparées l'une de l'autre; l'unité est diversité, et la diversité unité. C'est le principe de l'inter-être.(...)

Nous devons nous rappeler que notre corps ne se limite pas à ce qui se trouve enveloppé par notre peau. Notre corps est immense...

Si vous êtes un randonneur, ou simplement si vous aimez la forêt, vous savez que les forêts sont nos poumons à l'extérieur de notre corps.

 Pourtant, nous avons permis que des millions de m2 de terres soient déboisés, et en faisant cela, nous avons aussi détruit l'air, les rivières et des parties de la couche d'ozone. 




Emprisonnés dans notre petit moi, ne pensant qu’aux conditions de vie confortable de notre petit moi, nous détruisons notre grand moi. Si nous voulons changer cela, nous devons commencer par être notre vrai moi.

Être notre vrai moi, cela signifie nous devons être la rivière, la forêt et la couche d'ozone. 

Lorsque nous nous verrons nous-même comme la forêt, nous commencerons à faire l'expérience des espoirs et des peurs des arbres. 



Si nous ne faisons pas cela, les forêts vont mourir, et nous aurons perdu toute chance de paix. 

Quand nous comprendrons que nous inter-sommes avec les arbres, nous saurons que c'est à nous de faire des efforts pour qu'ils continuent à vivre. 

Parce que nous inter-sommes avec les arbres, nous savons que s'ils ne vivent pas, nous aussi nous allons disparaître bientôt.


Thich Nath Hanh Extraits de The Sun my Heart, in Dharma Rain, Sources of Buddhist Environmentalism.
Trad. Lulena










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