Dans notre tradition ZEN Soto, nous fêtons l'anniversaire de la naissance du Bouddha le 8 avril.
Fête très populaire au japon, On l'appelle parfois "Hanamatsuri", qui signifie "fête des fleurs", c’est la fête du printemps, du renouveau, dans les temples mais aussi les maisons et les écoles.
On
place une petite statue de Bouddha, très reconnaissable car debout
une main pointant vers le ciel, l’autre vers la terre, et on arrose
cette statue de « thé sucré »avec une sorte de grande
louche en bois !
Gautama serait né
dans un bois sacré, dans le jardin de fleurs de Lumbini, sous un arbre SALA,
comme il entrera ds le Parinirvana entre deux arbres Sala, non loin de Kapilavastu,
la cité où régnait son père Śuddhodana.
Sa mère MAYA - Māyādevī
quittait Kapilavastu
pour se rendre chez ses parents et y accoucher, elle
aurait enfanté debout dans le jardin du Lumbinî,
accrochée à une branche d'arbre,
une nuit de pleine lune du mois de Visakha,
VESAK ( mai) tandis que
les divinités faisaient pleuvoir des pétales de fleurs sur elle, et
offrait de l’eau douce et fraîche pour laver le bébé Bouddha.
Sitôt sorti du flanc de sa mère, l'enfant se serait mis debout et englobé l’univers dans son Eveil à venir en se tournant vers les quatre points cardinaux, puis aurait fait sept pas vers le nord, une main pointant vers le ciel, l’autre vers la terre.
Voici comment le raconte M° Dogen : « le bébé Bouddha dit : « Dans le ciel au-dessus, sur la terre au-dessous, moi seul suis l’Honoré du Monde », et poursuit M° Dogen : » Dans le ciel au dessus, sur la terre au-dessous, cet endroit précis est le lieu où demeure la Paix Infinie, « faisant réf au nom de son temple, Eiheiji . Et aussi à l’endroit exactement où nous sommes
Issho Fujita
Le maître zen Daichi (1289-1366) a écrit un verset intitulé "La naissance du Bouddha".
"Dans le Jambudvipa, il y a quatre-vingt-quatre mille châteaux.
Sans utiliser d'armes telles que des épées et des boucliers, une grande paix est créée.
Nous capturons Gautama, voleur au grand jour, vivant.
Nous ne prenons donc pas la peine de lui donner un coup de bâton, comme l'a dit un jour Unmon."
Il n'a jamais enseigné comment inventer et utiliser des armes pour les détruire.
(Bien sûr, il fait en réalité l'éloge du Bouddha à travers une expression de reproche).
La réponse est de s'asseoir en zazen : shikantaza. En zazen, nous ne luttons pas contre ce qui nous arrive. Nous n'appliquons aucune méthode ou technique comme une arme pour gagner le combat. Au lieu de cela, nous l'acceptons simplement et nous lâchons naturellement prise.
Zazen consiste à " faire cesser le feu " et à créer une paix profonde en soi et dans le monde.
C'est ainsi que nous capturons le Bouddha vivant.
Illustrations: pluralism, eventfinda, heartoflondonbid, sotozen-net
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